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Collaboratrices et collaborateurs

Blaise Mulhauser - Directeur

 

« Le travail le plus passionnant d’un directeur de jardin botanique est celui de passeur d’histoires. La plus importante, à mes yeux, est celle qui consiste à présenter les plantes comme faisant partie d’un ensemble dont tous les êtres vivants - animaux, végétaux, champignons, bactéries, virus - tissent des liens indéfectibles entre eux. L’être humain, à la recherche perpétuelle d’un équilibre perdu, fait partie de cet ensemble. Il ne peut s’en défaire. C’est la raison pour laquelle visiter le Jardin botanique de Neuchâtel est une belle occasion de renouer avec la nature-même de notre être et de nos sentiments. »

Biologiste formé à l’Université de Neuchâtel, Blaise Mulhauser est directeur du Jardin botanique de Neuchâtel depuis septembre 2011. Auparavant il fut conservateur adjoint au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel et conservateur des collections de vertébrés (1996-2013). Outre la gestion administrative et stratégique de l’institution, ses activités sont divisées en deux domaines, la recherche et la muséologie. La plupart de ses publications concernent le premier domaine.

Recherche

Dans le domaine de la recherche, et bien qu’il soit difficile de catégoriser son travail, Blaise Mulhauser est principalement actif en biologie de la conservation sensu lato, impliquant des aspects plus anthropologiques concernant l’action de l’homme sur son environnement. Depuis la fin de sa formation académique jusqu’à ce jour, il a développé 9 pools de recherches appliquées :

  • Impact des mesures de gestion des milieux humides sur les populations d’invertébrés (1987 - 1996, avec le Groupe d’étude et de gestion de la Grande Cariçaie (Fribourg - Vaud/ Suisse) ainsi qu’en 1993-1996, au Centre d’étude et de protection des tourbières aux Cerlatez (Jura/ Suisse)
  • Nature et biodiversité en ville (depuis 1996, avec différents collègues de la Ville de Neuchâtel)
  • Ecologie des oiseaux à l’aide de la bioacoustique (1999-2015, avec Jean-Lou Zimmermann)
  • Gestion en patchwork des milieux boisés pour la conservation des oiseaux forestiers et de la biodiversité (2004-2018, avec l’association SORBUS dont il est fondateur)
  • Conservation des grands singes (2008-2023, avec Christophe et Hedwige Boesch (Université de Leipzig), Emmanuelle Grundmann (Paris) et des primatologues du monde entier
  • Protection des abeilles domestiques et sauvages et recherches sur les miels (dès 2013, avec différents acteurs de l’Université de Neuchâtel (Edward Mitchell, Alexandre Aebi, Christophe Praz, Gaetan Glauser, Emmanuel Defossez) ainsi que Caroline Reverdy, aromaticienne, Pascale Deneulin de la Haute Ecole de Changins et Paul Page, chercheur indépendant)
  • Symbiologie, étude des symbioses et des interactions entre les êtres vivants (dès 2014, Jardin botanique de Neuchâtel) ainsi que sur les débuts de la Vie sur Terre (en collaboration avec le laboratoire de microbiologie de l’Université de Neuchâtel (Pilar Junier, Saskia Bindschedler, Michel Aragno)
  • Recherche sur l’usage des plantes (dès 2015, avec Elodie Gaille, Jardin botanique de Neuchâtel et différents anthropologues) et plus spécifiquement les médicinales
  • Dérèglement climatique et effets sur la phénologie de la végétation (le Jardin botanique est une station d’observation phénologique officielle de MeteoSuisse)
  • Dans le cadre de sa fonction, il a également été associé en 2023 à la mise en place du Digital Botanical Gardens Initiative (DBGI), une action de science ouverte (Open Science Practice) concernant la mise à disposition de données sur la composition des espèces végétales, notamment en métabolomique. Les initiateurs de cette action sont Pierre-Marie Allard de l’Université de Fribourg et Emmanuel Defossez de l’Université de Neuchâtel.

Publications. Auteur de plus de 150 publications entre 1987 et 2023, principalement en français, anglais ou allemand. Plusieurs articles ont été édités en italien, espagnol, portugais, slovaque ou encore japonais.

Biodiversité. Dans les années 1990, il a dirigé l’un des premiers inventaires de biodiversité. Celui-ci était consacré à la faune de la Grande Cariçaie (le plus grand marais de Suisse, situé sur la rive sud du lac de Neuchâtel). En 2010, il met en place avec Jean-Paul Haenni et Mathias Borer l’action « Biodiversité Neuchâtel 2010 » qui se focalise sur la faune et la flore du milieu urbain. En 2013, ce travail fait l’objet d’un numéro spécial du Bulletin neuchâtelois de Sciences naturelles, suivi en 2014 par la publication pour le grand public du livre « Mille natures à Neuchâtel ».

Conservation Biology. Il a rédigé de nombreux livres dont notamment « La faune disparaît ». Cet ouvrage, publié en français par les Presses Polytechniques et Universitaires Romandes et en allemand aux éditions Haupt, documente la régression de la diversité animale en Suisse, mais présente également les stratégies des biologistes de la conservation (« Conservation Biology ») pour la mise en place de plans de sauvetage des espèces menacées. Son travail sur les oiseaux forestiers l’amène à proposer un nouveau type de sylviculture, le patchwork management, qui permet de protéger les espèces tout en appliquant une gestion économique durable de la forêt.

Primatologie. Sur le plan international, il a initié le « manifesto for Apes and nature » soutenu par des primatologues du monde entier, afin d’enrayer la régression des grands singes en Afrique et en Asie. Il a dirigé la rédaction du livre « Manifeste pour les grands singes » qui décortique les liens entre politique internationale, mondialisation, société de consommation et destruction des forêts tropicales. Ce livre, écrit avec Christophe Boesch (Université de Leipzig) et Emmanuelle Grundmann (Paris), a été édité par les Presses Polytechniques et Universitaires Romandes (PPUR) dans la collection le Savoir suisse.

Ornithologie. Ayant étudié la biologie de plusieurs espèces d’oiseaux (jaseur boréal, hirondelle de rivage, torcol fourmilier, pic mar, etc.), Blaise Mulhauser a surtout fait œuvre de pionnier avec son collègue Jean-Lou Zimmermann dans la recherche en bioacoustique en développant une méthode de terrain non invasive, mais permettant de suivre des individus clairement identifiés tout au long de leur vie. Le travail majeur des deux auteurs d’une vingtaine de publications a été effectué sur la biologie de deux espèces forestières : la gélinotte des bois et la bécasse des bois (prix Fondation Ernest Dubois en 2001).

Botanique, symbioses et évolution. En botanique, il a retracé l’histoire de la lignée verte dans un livre présentant l’exposition permanente du Jardin botanique de Neuchâtel « Aux racines de la fleur ». Cet ouvrage, coécrit avec le jardinier-botaniste Jérémy Tritz, insiste sur les liens indéfectibles entre les espèces qu’elles soient animales, végétales, mycologiques ou microbiennes. Les symbioses, thème cher à l’auteur, y sont décrites en 9 étapes.
En parallèle, il développe une collection de référence dans le domaine de la paléobotanique et expose, dans le parc du jardin botanique de Neuchâtel, des fossiles de plantes permettant de mieux comprendre les principales étapes des adaptations de la végétation au monde aquatique et terrestre.
En octobre 2019, lors d’une conférence donnée au club 44 (La Chaux-de-Fonds), il présente son concept de « continuum du vivant », postulant une évolution continue de la Vie (entendu « de tous les êtres vivants ensemble »). Cette théorie est présentée dans un livre à paraître (Symbiologie. L’évolution du vivant). Il définit à cet occasion un postulat sur l’organisation du vivant, permettant d’y intégrer l’ensemble des cycles biologiques et tenant compte de la nécessité de la mort dans ce processus, ce que ne peut pas faire la théorie synthétique de l’évolution (ou néodarwinisme).

Etudes sur les abeilles et les miels. Parallèlement à la création de l’exposition Fleurs d’abeilles (2013) au Jardin botanique, Blaise Mulhauser invite des spécialistes à une rencontre internationale mise en place à l’Université de Neuchâtel. Ce colloque intitulé « Abeilles sous haute surveillance » est soutenu par l’Ambassade de France en Suisse. Il y est déjà question de la problématique de disparition des abeilles.
En parallèle, il constitue, avec l’aide de la population neuchâteloise et romande, une collection de miels du monde. Cette collection est à l’origine de deux groupes d’études, l’une avec des chercheurs de l’Université de Neuchâtel sur la présence des néonicotinoïdes dans les miels (plusieurs publications notamment dans Science en octobre 2017) et l’autre sur les descriptions organoleptiques des miels réalisées avec une équipe de la Haute Ecole de Changins (Suisse) et l’aromaticienne Caroline Reverdy (plusieurs publications notamment dans la revue Food Research International en janvier 2018).

Fin 2020, au sein du Jardin botanique de Neuchâtel, il crée, avec l’aromaticienne Caroline Reverdy, le Forum Miels et Abeilles.

En 2022 débute la première étude sur la métabolomique des miels réalisée avec Emmanuel Defossez (UniNe) et Paul Page (chercheur indépendant, spécialiste des abeilles mélipones).

Plantes médicinales. Dès 2016, au sein de l’institution débutent des recherches tant historiques qu’ethnologiques, dirigées par Elodie Gaille, sur l’usage des plantes médicinales. Blaise Mulhauser prend part à plusieurs campagnes de terrains organisées en Argentine, au Botswana, au Pérou, en Bosnie, en Inde, au Maroc et sur l’île de la Réunion. Le matériel récolté est complété par des interviews et des films présentés notamment dans le cadre des expositions conçues au Jardin botanique (Kuru, l’art d’un monde en mutation 2019 ; plantes médicinales, infusions des savoirs 2020). Après la parution en 2021 du livre Infusions des savoirs rédigé avec Elodie Gaille, il dirige la rédaction d’un ouvrage d’une douzaine de chercheurs internationaux sur l’usage des plantes de soins qui paraît en 2023.
 
Muséographie

Dans le domaine de la muséographie, Blaise Mulhauser a débuté sa formation au début des années 1990 au Centre Pro Natura de Champ-Pittet (Yverdon-les-Bains) et au Centre d’étude et d’information sur les tourbières, aux Cerlatez (Jura).

Expositions du Muséum de Neuchâtel
Entre 1996 et 2013, il fait partie de l’équipe de conception et de réalisation des expositions temporaires du Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel, en compagnie notamment d’Anne Ramseyer, de Christophe Dufour, de Jean-Paul Haenni et de Jacques Ayer ; équipe bientôt rejointe par Celia Bueno. Durant ces années, le Muséum a été distingué par plusieurs prix dont le prix Expo de l’Académie suisse des sciences naturelles en 2004 (expo Mouches), la grande Médaille d’honneur de l’association suisse des éleveurs de petits animaux en 2007 (expo Poules), le trophée Diderot de l’initiative culturelle en 2009 (AMSTI France) suivi de « The best in Heritage » en 2010 (Dubrovnik, Croatie), puis à nouveau le prix Expo de l’Académie suisse des sciences naturelles en 2014 pour l’exposition Donne la patte, créée en 2013.

Muséographie en plein air

Depuis sa nomination en tant que directeur du Jardin botanique de Neuchâtel, il imagine de grandes expositions en extérieur (Fleurs d’abeilles, Belles à croquer, Aux racines de la fleur, Terre d’outils, Forêts tropicales, pour qui sonne le glas ?, Plantes médicinales, infusions des savoirs), mais également de plus petites expositions dans la Villa du Jardin.
Sensible à l’empreinte écologique que constitue chaque nouvelle création d’exposition, il met sur pied, en 2013, « Fleurs d’abeilles », la première exposition fonctionnant uniquement à l’énergie solaire. Pour l’exposition « Forêts tropicales. Pour qui sonne le glas ? » (2019), grâce notamment au savoir-faire de l’association neuchâteloise « compaz », il complète l’équipement des serres tropicales par la mise en place « d’affiches solaires », soit deux affiches de l’exposition couplées à des cellules photovoltaïques dont l’énergie produite permet de chauffer les serres tropicales.
2019 est aussi l’année de réalisation de l’exposition permanente « La Maison des sols » créée en collaboration avec la professeure Claire Le Bayon, de l’Université de Neuchâtel et avec l’aide de ses collègues Anne-Laure Maire et Muriel Nideröst. Elle présente l’importance des sols comme milieu de préservation du vivant. L’installation trouve place dans un cabanon de tourbier dont le toit végétalisé a été rendu étanche afin d’y installer un milieu humide. A ces côtés, une tourbière complète l’ensemble.

Expositions citoyennes

En 2018, pour les 20 ans du Jardin botanique de Neuchâtel sur le site du vallon de l’Ermitage, il met en place, avec sa collègue Elodie Gaille et l’association de femmes migrantes RECIF, une exposition citoyenne intitulée « Objets de cultures. Ces plantes qui nous habitent », traitant de l’importance des plantes dans notre vie quotidienne. Chaque visiteur est appelé à faire un don d’un objet à base végétale qu’il place dans l’exposition et qu’il présente dans sa langue maternelle. Cette exposition sera honorée du prix interculturel neuchâtelois 2018 remis par l’Etat de Neuchâtel.
En 2020, au sein de l’exposition « Plantes médicinales, infusions des savoirs » un nouveau projet citoyen est initié, la création d’un réceptaire de plantes médicinales dans lequel des personnes de tout horizon viennent offrir un témoignage sur l’importance et l’usage d’une plante de soin dans leur vie. Chaque témoignage est écrit dans la langue maternelle de son auteur-e.

 
Bénévolat

En dehors de son travail principal, Blaise Mulhauser s’engage pour une meilleure connaissance et protection de la biodiversité. Il crée en 2004 l’association SORBUS, groupe d’experts spécialisé dans les interventions sur le terrain pour la sauvegarde d’espèces menacées. Il préside l’association jusqu’en mars 2018. Il est également auteur ou co-auteur de plans d’action pour la sauvegarde de plusieurs espèces d’oiseaux dont il est un spécialiste reconnu : la bécasse des bois, la gélinotte, le pic mar ou encore le grand tétras. Dans ce cadre, il met en pratique des mesures concrètes en collaboration avec les praticiens de la nature (forestiers, gestionnaires de la nature, paysagistes, etc.), non seulement pour les oiseaux, mais également pour les abeilles sauvages, les amphibiens, la flore et la biodiversité en général.

Blaise Mulhauser est actuellement membre de deux groupes d’experts au sein de la Species Survival Commission (SSC) de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN). Il est également membre de trois conseils de fondations : Wild Chimpanzee Fundation, Info Fauna, ainsi que la Fondation du Jardin botanique scientifique et universitaire de Neuchâtel.
 
Publications (sélection)
 

Mulhauser B. (2023). Double feuillaison : instinct de survie ou nouvelle adaptation ? La Forêt 3/23 : 18-21. (bibliographie La Forêt)

Aragno M. & B. Mulhauser (2022). What types of organisms left their signature in the microbialites of the North Pole Dome (Australia) 3.48 Ga ago ? Bull. Soc. Neuchât. Sci. Nat. 142 : 5-29.

Mulhauser B. (2019). Phénologie, évolution et conservation des populations de tulipes sauvages Tulipa sylvestris L. (Liliaceae) dans le vallon de l’Ermitage (Neuchâtel, Suisse). Bull. Soc. Neuchât. Sci. Nat. 139 : 77-87.
Kammoun S., B. Mulhauser, A. Aebi, E.A.D. Mitchell & G. Glauser (2019). Ultra-trace level determination of neonicotinoids in honey as a tool for assessing environmental contamination. Environnmental Pollution 247 : 964-972.
Mulhauser B. & E. Gaille (2019). L’exposition citoyenne « Objets de cultures. Ces plantes qui nous habitent », un laboratoire de littératie vivante. www.forumlecture.ch 2/2019 : 13 pages. Plate-forme internet sur la littératie.
Mulhauser B., M. Mulot, J. Tritz, S. Guenat, I. Koenig, M. D’Inverno & E.A.D. Mitchell (2018). Creation of a raised bog in the botanical garden of Neuchâtel: a tool for research, collections and public information. 7th European Botanic Garden Congress, 2015 Paris. Proceedings of the Eurogard VII Congress : 145-152.
Mulhauser B. & Gaille E. (2018). L’usage chamanique de plantes psychotropes en Europe, un hiatus de deux mille ans ? : 53-79 in Baud S. (2018). Histoires et usages des plantes psychotropes. Ed. Imago, Paris : 396 pages.
Mitchell E.A.D., Mulhauser B., Mulot M., Mutabazi A., Glauser G. & Aebi A. (2017). A worlwide survey of neonicotinoids in honey. Science vol. 358, n°6359 : 109-111 + mat sup.
Mulhauser B. & J. Tritz (2016). Le Jardin de l’évolution. Histoire de la lignée verte. Ed. Jardin botanique de Neuchâtel : 176 pages.
Borer M. & B. Mulhauser (eds) (2013). Inventaire Biodiversité Neuchâtel 2010. Bulletin Soc. Neuchâtel. Sci. Nat. 133 : 252 pages.
Boesch C., E. Grundmann & B. Mulhauser (2011). Manifeste pour les grands singes. Collection Le Savoir suisse n°76. Ed. Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne : 144 pages.
Mulhauser B. (2008). La Faune disparaît. Collection Le savoir suisse n°54. Presses polytechniques et universitaires romandes : 144 pages.

 

Elodie Gaille - Conservatrice en ethnobotanique

"Intéressée très tôt par les questions de société, j’ai entrepris des études en Sciences sociales à l’Université de Neuchâtel, avec pour orientation l’ethnologie. Mon mémoire de Master m’a emmené au Maroc pour y étudier les systèmes d’irrigation dans les grandes plaines et les enjeux qui y sont liés. C’est en questionnant les paysans sur place que mon intérêt s’est dirigé vers l’utilisation qu’ils faisaient des plantes. J’ai donc complété mon cursus par une formation complémentaire en ethnobotanique à l’Université de Lille tout en renforçant mes connaissances en botanique. Partie plusieurs mois en Côte d’Ivoire, j’ai pu côtoyer une partie de la flore tropicale et rédiger un mémoire sur l’utilisation des plantes par la population Dida en vue de la création d’un jardin pédagogique. Pour moi, étudier le rapport des humains aux plantes est une porte d’entrée pour cerner certains enjeux passés, présents et futurs. »

Responsable de l’accueil et de l’espace d’expositions de la Villa entre 2015 et 2016, Elodie Gaille occupe la fonction de conservatrice en ethnobotanique depuis la création de ce poste en 2017. Elle développe de nombreux projets à travers la recherche, le montage d’expositions, mais également des collections d’objets et de plantes utiles.

En 2018, elle organise avec Blaise Mulhauser la mise en place de l’exposition citoyenne « Objets de cultures. Ces plantes qui nous habitent », événement qui recevra le prix interculturel neuchâtelois « Salut l’étranger ». Ce projet l’amène à côtoyer un grand nombre de communautés étrangères installées dans le canton de Neuchâtel, ce qui se traduit par l’organisation de plusieurs fêtes traditionnelles – Tibet, Iran, Italie, Côte d’Ivoire, Andes, Corée du Sud, etc. – dans lesquelles les plantes jouent un rôle central.

Dès son arrivée dans l’institution, elle conçoit une série de recherches historiques sur l’usage des plantes médicinales, en compulsant des manuscrits et livres anciens dans les archives et bibliothèques cantonales. Une base de données est ainsi créée sur les références écrites concernant l’usage des espèces végétales pour la confection de remèdes. Elle est commissaire principale de l’exposition « Plantes médicinales. Infusions des savoirs » qui est présentée dans le parc et la Villa du Jardin botanique en 2020 et 2021.

En tant que conservatrice, elle gère la collection des objets ethnobotaniques forte de plusieurs milliers de pièces, parmi lesquelles une collection de référence sur les matières premières végétales (bois, feuilles, graines, résines, etc.). A ce titre, elle prépare le déménagement des collections du Jardin botanique dans le futur pôle muséal des collections de la Ville de Neuchâtel qui interviendra en 2023.  

 

Publications (sélection)

Gaille E. & B. Mulhauser (2021). Plantes médicinales. Infusions des savoirs. Catalogue de l’exposition. Ed. Jardin botanique de Neuchâtel.

Gaille E. & B. Mulhauser (2019). La collection ethnobotanique “Objets de cultures” 2018. Trésors des collections n°2. Ed. Jardin Botanique de Neuchâtel: 316 pages.

Mulhauser B. & E. Gaille (2019) : L’exposition citoyenne « Objets de cultures. Ces plantes qui nous habitent », un laboratoire de littératie vivante. www.forumlecture.ch 2/2019 : 13 pages. Plate-forme internet sur la littératie.

Mulhauser B. & Gaille E. (2018). L’usage chamanique de plantes psychotropes en Europe, un hiatus de deux mille ans ? : 53-79 in Baud S. (2018). Histoires et usages des plantes psychotropes. Ed. Imago, Paris : 396 pages.

Ouattara N.F., E. Gaille, F.W. Stauffer & A. Bakayoko (2016) : « Diversité floristique et ethnobotanique des plantes sauvages comestibles dans le Département de Bondoukou (Nord- Est de la Côte d’Ivoire) ».  Journal of Applied BioSciences, 98 : 9284-9300. 

 

Anne-Laure Maire - Conservatrice en botanique

Avec les lectures des magazines WWF et Cousteau Junior et les randonnées à la montagne de mon enfance, je ne pouvais que souhaiter être biologiste, et sauver la planète. Pour la biologie, la botanique et l’écologie des plantes m’ont captivées, grâce à une professeure au Collège puis aux enseignements des Professeurs P. Küpfer et J.-M. Gobat à l’Université de Neuchâtel. Pour ce qui est de la planète, j’ai compris depuis que c’est compliqué, mais je suis particulièrement intéressée par les questions de protection de la biodiversité et par le partage des connaissances. Après mes études, j’ai eu la chance de travailler trois ans aux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève dans le monitoring de la flore du canton. Depuis 2015, j’enseigne la botanique dans le projet floraneuch créé avec des amies botanistes. J’ai rejoint l’équipe du Jardin botanique de Neuchâtel en 2018 en tant que conservatrice des collections botaniques.

Comme elle le signale dans sa présentation, Anne-Laure est cofondatrice de floraneuch qui, dès ses premières activités, a collaboré avec le Jardin botanique de Neuchâtel pour offrir aux curieux de plantes un espace d’apprentissage et de découvertes. Elle complète sa formation de biologiste en passant les examens (200/600) sur la flore helvétique de la société botanique suisse.

 

Publications :

Kergunteuil A., Humair L., Maire A.-L., Moreno-Aguilar M. F., Godschalx A., Catalán P. & Sergio Rasmann (2020), Tritrophic interactions follow phylogenetic escalation and climatic adaptation, Scientifi Reports, 10:2074

Pasche S., Maire A.-L., Bourguignon Y., Martin P., Mombrial F. & P. Prunier (2016-2020). Les milieux naturels genevois : fiches descriptives. www.patrimoine-vert-geneve.ch/milieux-naturels-genevois

Maire A.-L. & C. Lambelet (2017), De l'aquarium à l'étang... Ludwigia ×kentiana E. J. Clement, un nouveau taxon pour la Suisse, Saussurea 46 : 109-116

Martel C., Collantes B., Maire A.-L. & L. Thoerle (2016), Andinia wayqechensis (Orchidaceae), a new species from southern Peru, Phytotaxa 272 (4): 294–300

Participation à des ouvrages :

Description de famille de plantes dans :

Tiberghien-Habersaat Claire (2016), Equilibre et méditation par les plantes –  30 plantes à découvrir, Éditions Jouvence

Description d’espèces d’arbres dans :

Defossez Jean-Marie (2018), Sylvothérapie : le pouvoir bienfaisant des arbres, Éditions Jouvence

Traductions allemand au français:

Eggenberg S., Bornand C., Juillerat P., Jutzi M., Möhl A., Nyffeler R., & H. Santiago (2022), Flora Helvetica – Flore d'excursion, 2e édition, Haupt

Nouvelles descriptions de plantes dans :  Lauber K., Wagner G. & A. Gygax (2018), Flora Helvetica – Flore illustrée de Suisse, 5e édition, Haupt

Eggenberg S., Bornand C., Juillerat P., Jutzi M., Möhl A., Nyffeler R., & H. Santiago (2018), Flora Helvetica – Guide d'excursions, 1er édition, Haupt

flowerwalks – balades botaniques www.flowerwalks.ch par M. Bendel & W. Bischoff

Corinne Boillod - Responsable administrative

"Après avoir travaillé des années dans le domaine juridique, j’ai eu l’opportunité de redonner une nouvelle orientation à ma vie professionnelle en 2004. Œuvrer pour une institution publique, et plus particulièrement pour le Jardin botanique, me permet de concilier ma vie professionnelle avec ma sensibilité pour la préservation de la biodiversité."

Corinne n’est pas uniquement la responsable administrative de l’institution ; elle gère une bonne partie de l’organisation des activités publiques du Jardin botanique : mise en place des fêtes, réservations, location d’espaces, etc. Elle est le lien précieux et indispensable entre toutes les équipes pour le bon déroulement du programme sur l’ensemble de l’année !

Nathalie Ljuslin - Chargée d'évènementiel et relations publiques

"Avec dans mes bagages des études universitaires en biologie, puis en ethnologie, et surtout une forte envie de changer le monde, un peu trop non respectueux du vivant humain, et non humain, à mon goût, j'ai oeuvré pendant une vingtaine d'années dans le domaine des migrations et me suis impliquée dans différents projets associatifs (notamment la création d'une coopération d'habitant.es). En 2018, alors que je travaille auprès des femmes issues de la migration comme responsable du centre neuchatelois de RECIF, j'ai eu la chance de faire la connaissance de l'équipe du Jardin botanique. Nous avons collaboré autour de l'exposition citoyenne "Objets de culture : ces plantes qui nous habitent" et j'ai été très impressionnée par cette volonté de valoriser les savoirs citoyens, notamment multiculturels. Aujourd'hui, je suis fère de pouvoir mettre mes expériences et mon réseau dans le domaine associatif au service de l'institution qui souhiate continuer à nouer des liens étroits avec la société civile."

En tant que chargée d'évenementiel, Nathalie Ljuslin s'occupe depuis septembre 2023 de l'organisation des événements citoyens qui accompagnent l'exposition "Business Plantes - la vraie nature de l'économie" (21 avril 2024 - 30 novembre 2025). Elle participe égalemenet, en collaboration avec l'Atelier des musées, à un projet de médiation avec une classe de 8e HarmoS impliquée dans la création d'un poste de l'exposition. Elle s'occupe aussi de la mise en place du "salon des arbres-mondes", le nouvel espace d'accueil et d'échanges multiculturels et intergénérationnels situé dans la Villa du Jardin botanique.

Nicolas Ruch - Chef jardinier

"Après mon apprentissage d'horticulteur-floriculteur aux Conservatoires et Jardin botaniques de Genève et un stage aux Kew Gardens de Londres, j'ai poursuivi mes études en horticulture au Royal Botanic Garden d'Edinburgh. J'ai ensuite travaillé à l'Université de Lausanne et au Jardin botanique de l'Université de Fribourg.

A Neuchâtel, j'ai le plaisir d'occuper le poste de chef jardinier depuis 2018. Véritable passionné des plantes d'ici et d'ailleurs, je m'intéresse plus particulièrement à leurs origines dans les jardins."

Nicolas s'occupe de la gestion de l'équipe du pôle technique, des apprenti.es et des civilistes. En plus de coordonner les travaux dans les différentes collections et milieux naturels du Jardin botanique, il est responsable des serres et du Jardin méditerranéen.

En collaboration avec Anne-Laure Maire, conservatrice en botanique, il définit la politique de collectdion des plantes vivantes et en assure le développement.

Rompu à l'exercice de mise en application des protocoles pour la recherche universitaire qu'il a pratiqué à l'Université de Lausanne, il supervise également l'ensemble des travaux de mise en culture des plantes dans le cadre de la convention passée avec l'Université de Neuchâtel.

Flavie Brahier - Horticultrice botaniste et apicultrice

"Enfant de la campagne, la nature a toujours été omniprésente dans ma vie. Elle est une source d'inspiration, une atmosphère reposante à laquelle je voue une certaines admiration.

Après l'obtention d'un Bachelor en biologie et ethnologie à l'Université de Neuchâtel en 2014, je décide de me tourenr vers la voie du CFC d'horticultrice en pépinière afin d'acquérir des connaissantes pratiques. Travailler au Jardin botanique représente une chance énorme pour moi, celle d'apprendre continuellement, de me perfectionner tout en ayant l'opportunité de travailler à l'extérieur."

Flavie est en charge de la gestion du Jardin des simples, du Jardin magique et du Jardin des sens. Elle est responsable de l'Index Seminum et également l'apicultrice du Jardin botanique.

Valérie Guinnard - Horticultrice botaniste

"Sensible au monde végétal, c'est tout naturellement que je me suis orientée vers le métier d'horticultrice en plantes vivaces.

Suite à l'obtention de mon CFC, je suis partie affiner mon savoir sur les indigènes et les graines dans différentes pépinières en Suisse alémanique.

Voici que je viens semer mes petites graines dans le monde de la botanique."

Valérie est responsable de la formation des apprenti.es. Elle s'occupe avec eux de la production de plantes vivaces en vente au marché des plantes du Jardin botanique.

Cultiver les plantes pour les collections et pour la recherche de l'Université l'occupe aussi. Elle entretiens avec intérêt certains secteurs de l 'Alpinum.

Sten Gabus - Horticulteur botaniste

"Depuis tout petit, j'adore être dehors, au grand air et au contact de la nature. 

Mon choix d'études s'est donc tout naturellement imposé durant ma jeunesse : je serai paysagiste ! D'abord dans le secteur privé puis dans le domaine public, j'ai découvert avec passion l'infinie richesse du monde végétal. La flore indigène m'a particulièrement intéressé et j'ai souhaité approfondir le sujet au travers d'une formation en botanique.

En 2021, j'ai eu la grande chance de rejoindre l'équipe d'horticulteurs et d'horticultrices botanistes du Jardin botanique de Neuchâtel."

Sten est chargé de la gestion de plusieurs secteurs de l'Alpinum, des milieux naturels, du Jardin de l'évolution ainsi que du grand potager attenant. Il s'applique à maintenir et enrichir ces grandes collections de végétaux, dont de nombreuses familles ne sont pas du tout resprésentées en Suisse.

Des premières bactéries aux dernières nées des plantes à fleur. Le défi est de taille !

Kenny Droz - Horticulteur botaniste

"A la suite de ma formation d'horticulteur à l'Ecole de Lullier, j'ai longtemps exercé mon métier dans le domaine du paysagisme. Mon expérience dans les nombreux jardins privés où j'ai pu travailler ont su me constituer un solide bagage. Désireux de pouvoir explorer l'horticulture sous tous ses aspects, je me suis tourné vers l'univers du Jardin botanique de Neuchâtel. Je suis heureux de pouvoir maintenant compléter mon bagage professionnel au sein de ce jardin et son cadre magnifique !"

Kenny est responsable de l'entretien des secteurs Nord-américain, Chine et Japon. Il s'occupe également du verger et de la vigne. Il maintient le bon fonctionnement des nombreuses pièces d'eau du parc. En plus de l'horticuluture, Kenny est responsable de la gestion des infrastructures, des bâtiments et des machines.

Gabriel Ghigna - Agent d'exploitation

"Ayant commencé ma vie professionnelle en tant que cuisinier, j'ai eu la chance par la suite d'effectuer mon service civil au Jardin botanique de Neuchâtel. J'ai grandi à la campagne et j'y ai toujours vécu. La nature et le travail manuel en tout genre m'ont donc toujours atttiré. Cette expérience au sein du jardin m'a conquis et, par chance, un poste s'est créé dans la foulée. J'ai donc décidé de me lancer dans cette magnifique aventure afin de rejoindre l'équipe du Jardin botanique."

Gabriel travaille depuis 2024 en tant qu'agent d'exploitation, s'occupant en grande partie de la mise en place et du suivi des expositions. Il gère également la logistique d'événements que de l'entretien en tout genre des infrastructures du parc et des bâtiments. Il est également responsable des aspects techniques concernant le nouveau pôle muséal de conservation des collections.

Katja Birrer - Apprentie horticultrice en plantes vivaces

«Suite à quelques années à travailler comme éducatrice sociale, mon premier métier, je me plonge à bras ouverts dans l’univers des plantes au Jardin botanique de Neuchâtel. J’ai décidé de bifurquer sur cette voie suite à plusieurs cours, d’hortithérapie et de jardinage bio notamment, mais surtout grâce au soin de mon propre jardin et une curiosité particulière pour les plantes médicinales et indigènes. Ainsi, je suis très heureuse de découvrir le métier d’horticultrice dans ce petit coin de paradis.»

Katja est apprentie horticultrice orientation plantes vivaces depuis août 2023. Durant ses deux années de formation, elle est en charge notamment de la production des plantes pour le stand du marché aux plantes.

Noémie Perret-Gentil - Apprentie horticultrice, orientation production plantes vivaces

Noéméie est apprentie horticultrice orientation production de plantes depuis août 2024. Durant ses trois années de formation, elle est en charge notamment de la production des plantes pour le stand du marché aux plantes.

Léa Wobmann - Médiatrice culturelle

« Suite à mes études en sciences de l'environnement à l'Université de Lausanne et de Genève, j'ai effectué diverses expériences professionnelles dans le domaine de l'éducation à l'environnement. Sensibiliser enfants et adultes aux problématiques environnementales et œuvrer pour des modes de vie plus respectueux me semble primordial et je retrouve ainsi ces valeurs dans mon emploi au Jardin botanique. »

Léa travaille depuis 2018 en tant que médiatrice culturelle au Jardin botanique de Neuchâtel, mêlant ainsi ses compétences scientifiques et pédagogiques. Entre les visites guidées, les ateliers ou encore la confection de matériel didactique, elle adapte les expositions du Jardin botanique de façon à les rendre accessible à toutes et tous.

En 2019 elle propose de mettre sur pied dans le jardin botanique une journée des alternatives. Cette première édition qui a eu lieu le 22 septembre 2019 a mis à l’honneur les nombreuses initiatives citoyennes et d’associations locales qui travaillent à trouver des façons plus durables de consommer, de se déplacer, de se loger, parmi d’autres thématiques d’une brûlante actualité.

Sandra Ibanez Steiner - Chargée d'accueil

Née à Buenos Aires, j'ai obtenu un diplôme d'enseignante d'école primaire avant d'arriver à Neuchâtel dans les années 1990, afin d'intégrer l'équipe du N.U.C. en tant que volleyeuse...et la Suisse m'a adoptée...jusqu'à présent! 

Sandra vous accueille avec un large sourire à la Villa du Jardin botanique. Elle est responsable de l’espace d’accueil et de la cafétéria, vous renseignant sur les activités du Jardin botanique ou transmettant aux collègues vos questions plus précises sur la culture des plantes ou les activités scientifiques de l’institution.

Adrienne Godio - Chargée d'accueil

« Passionnée de botanique, j’ai découvert le Jardin au cours de mes études de biologie à l’Université de Neuchâtel, sous l’égide du Pr. Philippe Küpfer. J’y ai tout d’abord travaillé comme guide et chaque année je prenais plaisir à faire découvrir aux visiteurs les expositions temporaires. Par la suite, j’ai travaillé plus régulièrement à la surveillance des expositions artistiques organisées par l’ADAJE, poste qui s’est transformé au fil des années en celui que j’occupe aujourd’hui.

J’ai toujours le même plaisir à partager mes connaissances et ma passion des lieux avec les visiteurs de tous horizons qui fréquentent le jardin. »

Adrienne vous accueille au Café du Jardin. Elle sera ravie de vous renseigner aussi bien sur les activités du Jardin Botanique que celles de la région mais également sur tout ce qui a trait avec la nature et plus particulièrement les plantes qui nous entourent.

Grâce à ses connaissances, lorsque son temps le permet, elle prépare également les planches de l’Herbier du Jardin botanique, sous le regard intéressé des visiteuses et visiteurs.

Leyla Gauteaub - Chargée d'accueil

Leyla vous accueille plus particulièrement le week-end au Café du jardin, dans la Villa du Jardin botanique. Elle vous renseignera avec plaisir sur les activités du Jardin botanique ou transmettra vos questions plus pointues aux collègues concernés sur la culture des plantes ou les activités scientifiques de l’institution

Kevin Renaud - Aide horticulteur-paysagiste

"Ayant fait multiples stages dans le domaine de l'horticulture en orientation paysagiste, j'ai commencé ma formation pratique en temps qu'horticulteur-paysagiste aux Parcs et Promenades de la Ville de Neuchâtel. Etant passionné par les plantes et les jardins botaniques, je fis plusieurs stage au Jardin botanique de Neuchâtel. Amoureux de ce lieu, je signe un nouveau contrat avec le Jardin botanique de Neuchâtel pour y travailler en tant qu'aide horticulteur-paysagiste. Je travaille à l'intérieur et à l'extérieur, mais il est plus probable de me trouver à l'extérieur, dans l'un des quatre coins du Jardin botanique. Si vous avez des questions, je suis toujours disponible pour y répondre."

Kevin s'occupe de l'entretien du parc, des chemins, des milieux naturels, de la tonte, de l'arrosage et il participe à l'entretien des collections botaniques extérieures et en serres. Il s'occupe notamment des plantes en bacs et des plantations au pied de la Villa.

 

Caroline Reverdy - Chercheuse associée et responsable du Forum "Miels et abeilles" du JBN

« Lors de ma 1ère visite à Neuchâtel, je me souviens ma joie alors que je découvrais le jardin botanique dans le vallon de l’Ermitage. Aujourd’hui, je suis ravie de participer au développement de cette belle institution sur le sujet du miel et des abeilles ».

Caroline Reverdy est docteure en analyse sensorielle et aromaticienne de métier (ou parfumeur alimentaire). Depuis Neuchâtel, elle intervient en Europe comme experte du goût et de l’odorat.

Suite à une première recherche en collaboration avec la haute école de Changins et le Jardin botanique de Neuchâtel, elle développe des cours sur les qualités organoleptiques des miels. Elle enseigne notamment le ‘sensoriel du miel’ pour le brevet fédéral d’apiculture depuis 2018.

Début 2019, elle met en ligne honeyatlas.com qu’elle a fondé en partenariat avec le jardin botanique de Neuchâtel et l’équipe d’analyse sensorielle de la HES de Changins. C’est donc naturellement qu’elle est mandatée par le JBN pour animer le Forum Miels et abeilles.

Publications

Deneulin P., C. Reverdy, P. Rébénaque, E. Danthe, & B. Mulhauser (2018). Evaluation of the Pivot Profile©, a new method to characterize a large variety of a single product: Case study on honeys from around the world.  Food Research International, 106, 29-37.

Deneulin P., C. Reverdy, P. Rébénaque, E. Danthe, & B. Mulhauser (2018). Dégustation des miels du monde par analyse sensorielle à partir de la collection du Jardin Botanique de Neuchâtel. Revue suisse d’apiculture, n°8/2018 – Août.

Deneulin P., C. Reverdy, P. Rébénaque, E. Danthe, and B. Mulhauser (2019). Evaluation of the Pivot Profile©, a new method to characterize a large variety of a single product: Case study on honeys from around the world.  Poster at 13th Pangborn symposium, Edimburg, July-August 2019.

 

 

Giuseppe Pocetti - Collaborateur externe